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Tao Contemplation Musique et Poésie

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"Le Qing Jing Jing est l'un des livres les plus importants après le Dao De Jing de la philosophie taoïste. Court et poétique, à la fois taoïste et bouddhique, ce texte vibre au rythme de l'Univers vivant et nous conte la Voie de l'homme sur le chemin parfois sinueux du Calme qing et de la Pureté jing de son coeur. C'est ainsi qu'en quatre cents caractères seulement, Le Livre de la Pureté et du Calme va nous guider progressivement dans toutes les dimensions de notre être. Le taoïsme résonne, s'expérimente, se vit et se comprend par le corps. Laissez-vous ainsi simplement emporter par le souffle du texte. Dans ce monde mouvementé, voici un excellent guide de connaissance de soi pour comprendre comment vivre en harmonie avec la société. Chaque phrase du Qing Jing Jing nous amène dans un état de conscience qui touche le corps, dans une intériorité profondément ouverte et agissante sur le monde extérieur. Se transformer pour transformer."

Auteurs : Ke Wen et Sophie Faure

"Dix pas vers la paix

1. Prends le temps chaque jour de sentir calmement la façon dont tu voudrais te relier à toi-même et aux autres.

2. Souviens-toi que tous les êtres humains ont les mêmes besoins.

3. Vérifie ton intention afin de voir si tu es aussi intéressé par le fait que les autres voient leurs besoins autant nourris que les tiens.

4. Quand tu demandes à quelqu'un de faire quelque chose, vérifie d'abord si tu es en train de faire une demande ou une exigence.

5. Au lieu de dire ce que tu ne veux pas qu'une personne fasse , dis-lui plutôt ce que tu voudrais qu'elle fasse et comment elle se sent à l'idée de faire cela.

6. Au lieu de ce que tu voudrais qu'une personne soit, dis plutôt quelle action tu voudrais qu'elle fasse en lien avec tes besoins.

7. Avant d'approuver ou de critiquer l'opinion de qui que ce soit, essaie de percevoir ce que la personne ressent, et ce dont elle a besoin.

8. Au lieu de dire "non", exprime plutôt quels sont les besoins qui t'empêchent de dire "oui".

9. Si tu te sens contrarié, ressens les besoins en toi qui ne sont pas nourris, et cherche ce que tu pourrais faire pour les  nourrir plutôt que de continuer à ruminer sur ce qui ne tourne pas rond chez les autres ou chez toi.

10. Au lieu de faire l'éloge de quelqu'un qui a fait quelque chose que tu aimes, exprime plutôt ta gratitude en lui révélant lesquels de tes besoins sont nourris par son action."

Marshall Rosenberg, 1970

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Aux arbres

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme !

Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;

Vous me connaissez, vous ! – vous m’avez vu souvent,

Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.

Vous le savez, la pierre où court un scarabée,

Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,

Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.

La contemplation m’emplit le cœur d’amour.

Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,

Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,

Questionner tout bas vos rameaux palpitants,

Et du même regard poursuivre en même temps,

Pensif, le front baissé, l’œil dans l’herbe profonde,

L’étude d’un atome et l’étude du monde.

Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,

Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu !

Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,

Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,

Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,

Vous savez que je suis calme et pur comme vous.

Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,

Et je suis plein d’oubli comme vous de silence !

La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;

Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! –

J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,

Et mon cœur est encor tel que le fit ma mère !

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,

Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds,

Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,

Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives !

Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,

Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,

Dans votre solitude où je rentre en moi-même,

Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!

Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,

Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,

Forêt ! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,

C’est sous votre branchage auguste et solitaire,

Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,

Et que je veux dormir quand je m’endormirai.

Victor Hugo, Les Contemplations, 1856

Robert Schumann - Kinderszenen op.15: I. Von Fremden Ländern und Menschen

Ma chaîne Youtube : "Fleur des Collines" où je dépose de temps en temps des morceaux que je suis en train d'apprendre.

Ma chaîne Youtube : "Qiūlíng Zhī Huā" où je dépose de temps en temps des chansons que je suis en train d'apprendre.

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